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    Intervention de Pascal Balmand prononcée le 4 octobre,

    lors de laconférence de presse de rentrée.

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    "PARCE QU’IL N’Y A PAS D’EDUCATION SANS PAIX ET SANS CALME, L’ECOLE CATHOLIQUE

    ENTEND TRAVAILLER DANS LA PAIX ET DANS LE CALME..." 

     

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  • Fraternité, bien plus qu'un mot !

    Je ne sais pas pour vous, mais jamais, de toute ma vie, je n'ai espéré la rentrée avec autant d'impatience. L'été que nous avons vécu marquera mes souvenirs à jamais, tant la violence que certains se sont évertués à nous faire subir est grande. Attentat à Nice au moment-même où nous étions à la joie de la fête nationale et quelques jours plus tard assassinat d'un prêtre âgé alors même qu'il célébrait l'amour de Dieu pour tous les hommes dans le sacrement de l'Eucharistie. Rien ne sera plus comme avant et petit à petit, nous abandonnons notre liberté pour un semblant de sécurité qui ne rassure vraiment personne. L'illusion de la sécurité est-elle la sécurité ? L'illusion de la sécurité vaut-elle la renonciation à être vraiment libre, sans peur et sans haine ? On nous avait promis, après les premiers attentats l'an passé, que la France ne cèderait pas ; on nous avait promis que la France ne changerait pas ; mais tout avait déjà changé ; et ces promesses, comme souvent les promesses politiques, ne valent rien. Avons-nous une issue ?

    Comme vous l'a écrit Mgr Dollmann, l'école catholique doit être un lieu de reprise, de raison et de réflexion. Plus que jamais, nous devons avoir à cœur de former des jeunes capables d'affronter le monde de manière juste. Plus que jamais, nous devons avoir à cœur de former des jeunes capables de relations humaines vraies, libérées de la crainte de l'autre, libérées de la haine. Plus que jamais, nous avons un besoin de fraternité. Ce sera le mot d'ordre de notre Directeur Diocésain pour cette année scolaire… et bien au-delà. Parce que la fraternité ne peut pas être seulement le mot d'ordre des mois à venir. Au-delà de ce mot, il y a une réalité à vivre ; au-delà de ce mot, il y a des actes concrets à poser pour bâtir une humanité fraternelle bien que diverse dans ses opinions, dans ses croyances, dans ses modes de vie. La fraternité n'est ni catholique, ni juive, ni musulmane : elle est universelle ! Elle ne concerne pas que celui qui est comme moi, pense comme moi, vit comme moi ; elle concerne chaque homme, chaque femme, chaque enfant qui croise ma route et dont je croise la route.

    Une plongée dans la Bible peut nous aider à étayer notre réflexion ; les appels à un vivre ensemble dans le respect de chacun ne manquent pas, que ce soit dans les textes de la Première Alliance ou dans ceux de la Nouvelle Alliance scellée dans le sang versé par le Christ sur la croix. La croix du Christ nous rappelle justement que la religion n'est ni un opium pour le peuple, ni de la guimauve pour enfant sage. Il y a une exigence de vérité, une exigence de fraternité, une exigence de sérieux dans nos démarches. Selon l'enseignement du Christ, l'amour et le respect dus à chaque homme ne peuvent être ni optionnels, ni conditionnels. Avec le Christ, je ne choisis pas d'aimer celui qui m'aime, j'apprends à aimer, y compris mon ennemi. Saint Matthieu enfonce le clou en invitant les croyants au Christ à être les premiers à prendre la voie du bien : Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : c'est la Loi et les Prophètes (Mt 7, 12).

    La fraternité ne peut donc rester un mot, un slogan, une idée ; la fraternité sera notre seule porte de sortie de ce monde pris dans la tourmente, la violence et la haine. Seule la fraternité nous permettra d'aller à la rencontre de l'autre ; seule la fraternité nous permettra de ne plus avoir peur de l'autre ; seule la fraternité nous permettra de construire un monde plus juste et plus humain. À condition d'en faire plus qu'un beau mot… Et cela commence dans nos établissements. A quoi cela sert-il de parler de la fraternité entre les peuples, si nos cours de récréation sont des lieux d'exclusion, nos salles de classe des lieux de sélection, nos diverses instances des lieux d'affrontements… ? Que nos établissements ne soient pas des lieux où l'on parle de fraternité, mais des lieux où se vit la fraternité : tel est mon vœu pour cette nouvelle année scolaire.

    Bonne rentrée à toutes et à tous !

    Père Jean-Yves KLING,

    Adjoint Diocésain chargé de la Pastorale DDEC - ALSACE


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  • En septembre, l'AREC fait aussi sa rentrée !

    L'Amicale des Retraités de l'Enseignement Catholique d'Alsace vit à l'heure scolaire.

    Aussi effectuons-nous également la rentrée, mais, à notre façon ! Pour certains c'est la reprise d'un rythme scandé par des activités ou les petits-enfants, pour d'autres c'est le bon moment pour

    voyager, pour d'autres encore septembre est un mois calme après un été bien occupé, … Bref, les retraités ne manquent pas d'idées pour occuper leur temps utilement.

    Lire la suite et notamment les prochaines propositions d'activités


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